jeudi 8 mai 2008

Les Ardennes et Maastricht par Karo

C'est à l'ombre d'un grand parasol, assise à une terrasse d'Assen devant un bière pour fille de couleur rose que ma plume revient sur les Ardennes et Maastricht.


En effet, nous avons été pris de court devant l'écran à Maastricht, pressés par le temps et l'importance de charger les photos, que nous n'avons pas écrit grand chose, hormis les chiffres qui sont soigneusement consignés chaque jour dans un carnet de route.
En sortant du cybercafé, nous étions tous les deux frustrés de ne pas avoir pu aller un peu plus loin dans nos sensations. C'est pourquoi je reviens un peu en arrière...


En repartant de chez mes parents, c'est un peu l'inconnu qui s'ouvre à nous: finies les étapes amicales et familiales. Les journees ardennaises nous offrent encore le confort du terrain conquis de par la langue et à la faible connaissance du terrain que j'ai des lieux grâce à mes déplacements aquatiques (compets de natation) ou automobiles (rallyes et GP de F1 avec mon papa)

Ca n'en reste pas moins une révélation. C'est bien vrai, on ne connait rien aussi mal que ce qui est à coté de chez soi, à portée de main. Je découvre, ou plutôt redécouvre, les Ardennes, les petites routes qui serpentent dans les immenses forêts, l'odeur des sous-bois, ces petites montagnes qui se défendent orgeuilleusement en infligeant aux cyclistes de petits raidars qui "massent" les cuisses.
Certes, ce ne sont pas les Alpes et leurs cols mythiques mais n'empêche, c'est pas plat et encore moins monotone, ça fait un peu comme du fractionné et bonheur pour moi, jamais de longue descente...

Trois jours suffisent pour quitter la Belgique et planter notre tente en Hollande, seul pays limitrophe de la Belgique ou je n'étais encore jamais allée.
"Maastricht"; étudiante, son nom était évoqué par certains de mes camarades comme synonyme de coffee-shop le plus proche, ça ne m'évoquait rien d'autre.
Comme un clin d'oeil à mon ignorance, c'est bel et bien devant l'un de ces commerces que nous garons nos velos le premiers soirs, la légende prennait vie.

Est-ce le retour du beau temps, le fait d'être vendredi soir mais la ville dégage une certaine aura. Le centre ville grouille, plein de vie, de gens souriants, ouverts aux petits bonheurs de la vie citadine, une bière, un repas en terrasse ou une promenade familiale dans le piétonnier. Pas un coup de klaxon, pas un cri, seul le grondement du camion-laveur de pavés trouble la sérénité des lieux.
De coup de klaxon, il ne saurait déjà y en avoir (ça c'est du belge!!) vu que tout le monde se déplace à vélo, porte-bébé devant et derrière, vélo-brouette pour la marchandise et ceux qui ne peuvent plus pédaler chevauchent de puissants tricycles électriques. Il y a même des parkings vélos couverts, gardés et gratuits. Seul hic, les Hollandais préfèrent les pavés au tarmac,surtout pour les pistes cyclables...

La Meuse et ses canaux sur lesquels flottent une multitude d'embarcations allant du Zodiac à la grosse péniche en passant par le voilier donnent à la ville une agréable sensation de littoral qui accentue encore l'effet vacances!!
Je regrette de n'être pas venue plus tot.

PS: les photos viendront plus tard, à la bibliothèque d'Assen, les ordis ne sont pas équipés de port externes. A bientot

2 commentaires:

Anonyme a dit…

à ce rythme là, le petit carnet de voyage va vite se remplir!

Bonne route en Allemagne!
Les bières y sont bonnes aussi!

Bisous
Sum & Séb

le Lansb a dit…

Des news crénom de nom ! J'adoooore la phaltal du B avec les biscuits "Bastogne"... ça donne un petit air de classique ardennaise... Le B n'aurait-il pas un petit air de Vandenbroucke ?