mardi 15 septembre 2009

Le Chili par la Carte

Une petite carte valant mieux que de longs discours, voici les randos faites au Chili et en Argentine ainsi que quelques bon plan logement, notamment la Maison de la Mer à Valparaiso.
Cliquer sur chaque sommet pour avoir un lien vers l'article correspondant...


Afficher Voyage Chili sur une carte plus grande

jeudi 10 septembre 2009

Villarica: le meilleur pour la (presque) fin!

(photo: Olivier)
Après Osorno, nous avons pris la direction de Pucòn afin de s'offrir le Volcan Villarica pour terminer notre voyage. Ce volcan est un incontournable de la région car très actif, ce qui promet un peu de monde au sommet, le routard annonce même 200 personnes pour les grands jours...

Pour certains, l'ascension ressemble à "Annapurna, 1er 8000"
Arrivés au terminus des remontées mécaniques, la neige est béton et nous sommes obligés de troquer les peaux contre les crampons.
Remarquez le sans-faute stylistique d'Olivier, il a assorti sa veste aux Gignoux (ça coûte moins cher dans ce sens-là.....)
Une légère odeur souffrée annonce la fin de la montée.
Cratère côté pile et ...
....côté face.

Photo sommitale, par chance nous sommes seuls pour profiter de ce moment, les caravanes de guides avec leurs clients sont derrières nous. Le haut du Volcan, plus venté, est assez verglacé, il faut slalomer entre les zébrures de glace afin de trouver la poudre où poser un virage. La deuxième partie de la descente sera printanière, les combes en moquette succèdent aux combes en moquette, quel régal!
Ils l'ont dit, ils l'ont fait!! Voici les 3 gringos moustachus!
Cherchez l'intrus...

mercredi 9 septembre 2009

Voir l'océan... et revenir.

Pour le retour à Santiago, nous prenons deux jours et décidons de faire un crochet par la côte histoire de voir l'océan. Bien nous en a pris car 1000 bornes en une seule journée, ç'aurait vraiment été rude, d'autant plus que la pluie a fait son grand retour!
Notre première rencontre avec Mr Pacific Sud se fera dans un petit village de pêcheurs, plus peuplé de mouettes et de pélicans que d'hommes.
Les oiseaux se régalent des déchets de poissons laissés par les marins.


Faute de logement sur la route côtière, nous rejoignons Constituciòn où un peu de tourisme survit en cette période peu propice à la baignade...
Au réveil, l'océan est déchaîné et le spectacle que nous avons au petit dej' est magnifique.

Après, il ne reste plus qu'à reprendre la route de Santiago et l'avion demain matin....
Pour occuper nos dernières heures, nous allons au musée d'art pré-colombien et pour écluser nos derniers pesos, nous nous offrons un resto de poissons à la déco originale de sous-marin.
Une dernière nuit dans la Casa Roja, au parfum d'auberge espagnole et nous n'avons "plus" qu'à rentrer et à digérer le jetlag des images pleins la tête!

mardi 8 septembre 2009

L'Osorno

L'Osorno, c'est ce sommet très "carte postale" qui sera notre volcan skié le plus au sud du voyage:
A croire que cette jonque (?: une photo dédicacée à celui qui connait le vrai nom de ce curieux type de bâteau) est juste là pour la photo!
Pour une fois, on quitte nos confortables cabañas pour un refuge (presque aussi confortable) à 1150m d'altitude, juste sous la mini station de ski. D'une part, le coucher de soleil sur l'immense lac Llanquihue est fort joli, d'autre part le gardien est bien sympa. Pouvoir partir le lendemain à pied du refuge sans prendre le Wingle ne gâche rien!
Dès le départ, la neige est béton et la progression est plus tranquille à pied. Karo, qui n'a pas trop envie de remonter 1500m de D+ skis sur le sac pour une descente "tendue sur la vitre" décide de rentrer bouquiner au refuge.
C'est donc à 3 que nous nous élevons sur une neige toujours dure mais qui offre un peu plus de grip.

C'est avec un certain plaisir que nous remettons les peaux pour gravir la pente douce qui mène au ressaut final:

Les 100 derniers mètres sont en neige très dure. Le piolet est de sortie et les crampons alu font presque regretter leurs grands frères d'acier... Comme nous n'avons que 2 piolets pour 3, je hâte le pas pour arriver au sommet et redescendre filer le piochon à Serge. Tant pis pour le portrait de groupe et tant mieux pour le dépoussiérage de l'autoportrait!:
Le relais est passé, et Oliv' et Serge peuvent filer à leur tour au sommet.
Le final est en tout cas très esthétique entre ces choux fleurs de glace géants!
Pour le ski, cela ne restera pas le meilleur souvenir (bien béton et boules de glace guidant les skis sur le haut, un peu meilleur au milieu, puis de nouveau de la glace sur les pistes de skis)

Cela n'empèche pas Serge de sortir le sourire (moustachu) du vainqueur!

Echappée argentine à Bariloche: J2

Contre toute attente, notre deuxième rando au dessus de Bariloche coincide avec l'arrivée du grand beau temps, le vrai: celui où aucun souffle d'air ne vient troubler le plaisir de faire une pause au sommet.
On commence tranquilou par 1000m de remontées des pistes de la station encore endormie de Cerro Catedrale, . Le domaine skiable est sans doute le plus varié des quelques stations que nous avons traversées. Pas de quoi nous motiver non plus à acheter un forfait (assez cher par ailleurs: entre 30 et 40 euros la journée selon la saison pour un domaine comparable à celui de Chamrousse...)

Le haut des pistes atteint, on découvre le sommet du Cerro Catedral:
Et, plus loin le massif du Tronador et ses 3400m de glaciers et de chantilly:
La longue traversée que nous avions projeté pour rejopindre le refuge Frey est peu praticable à ski (le vent à dégarni tout le versant). Du coup, on commence à tenter le coup à pied sur l'arète de beau granite rouge, mais la rencontre avec un skieur solitaire et la vue d'un beau vallon sont trop tentant pour se coltiner 1h30 de portage (à répeter au retour...)
Surtout que l'entrée dans le vallon est pas trop dégueu comme le montre Olivier en action dans le petit film ci dessous:


On rejoint le skieur solitaire qui est français ("bien sur!" serait on tenté de dire tant la pratique du ski de randonnée semble peu pratiquée par les locaux).
Il s'appelle Sylvain, est pisteur à la Norma, et s'est installé à Bariloche depuis 5 mois après avoir vadrouillé dans toute l'amérique du sud. Il connait fort bien le coin qu'il parcourt dans tous les sens avec ses gros fats. Bonne caisse à la montée et grandes coubes à la descente!

On remonte un second vallon entouré d'étranges monolithes aux formes animales:

Arrivée sur la crête de la Punta Inclinida, pas un pet de vent, il fait presque chaud!

Encore une neige excellente pour cette deuxième descente... il ne reste plus alors que remonter 450m de dénivelé pour rebasculer coté station.

Fin de la remontée à pied, et bascule coté station. Il ne reste plus qu'à se rentrer parmi les quelques Riiiders (français) qui passent la journée à remonter le shape de leur big air ou à regler la synchro des 3 caméras pour le saut de barre qui clôtureras la séquence de leur vidéo sponsorisée par quelque marque à la mode...

Au final plus de 2000m de très bon ski et une grosse pasta party chez Sylvain avant de passer notre dernière soirée argentine...
Il restait encore beaucoup à faire dans le coin, mais l'appel des volcans sous le beau temps qui semble encore vouloir durer est le plus fort.

lundi 7 septembre 2009

Echappée argentine à Bariloche: J1

Alors que nous devions faire le Llaima, un volcan très actif juste au sud du Lonquimay, la météo maussade et une piste enneigée nous poussent à filer plein sud: l'Argentine, à 7h de route là, ne pourrait nous proposer plus mauvaise météo... l'avenir nous donnera raison!Les araucarias, la curiosité arboricole locale!

Le conducteur, dépité de ne pouvoir approcher du géant Llaima pour cause de piste enneigée...

Le Llaima, ce ne sera pas pour cette fois!

Arrivés à Bariloche sous une pluie battante, le moral en prend un petite coup... un super resto le soir nous tend donc les bras (denommé le Vizcacha, certainement en l'honneur de notre Julien Chorier national auquel nous pensions très fort ainsi qu'à son assistance de luxe pour l'UTMB... nul doute: l'année prochaine sera meilleure!!)

Deux révélations se font se soir là: l'incroyable tendreté du boeuf argentin n'est pas une légende et les argentin(e)s sont passablement plus avenant(e)s que les Chilien(ne)s!
Serge et Oliv' n'en restent donc pas là de la soirée et vont approfondir leur connaissance nocturne de la huppée station patagone... Les trombes d'eau se deversant sans faiblir, la grasse mat du lendemain semble assurée....

... Et pourtant, le lendemain, coup de tonnerre: il fait beau!! Le réveil fut donc légèrement douloureux pour nos deux a(l)colytes haut alpins.
On décide de ne pas aller trop loin, mais voilà que la piste que nous espérions prendre en voiture est privée: on se gare donc à l'altitude des lacs (800m) et c'est parti pour une heure de portage: idéal pour reprendre ses esprits:

La suite est une pure merveille, lacs et neige fraîche sous un soleil dont nous ne soupçonnions plus l'existence:



Une "petite" bosse à peine nommée sur la carte suffira à notre bonheur, le paysage est grandiose
400m de D+ supplémentaire pour profiter encore un peu de cette ambiance et déjà la descente

Qu'importe, demain le grand beau temps est annoncé...