mercredi 26 août 2009

Antuco: but, rebut et dix de der!

Après notre super cabañas de Las Trancas, on ne pensait pas pouvoir faire mieux, c’était sans compter sur Antucalhue « Le lieu ou l’eau rencontre le soleil » en Mapuche (poésie qund tu nous tiens...). Le soleil c’est pas sur, mais pour l’eau on a bien vu !
Bref, dans notre chalet de 70m2, pendant que la pluie martèle la toiture on mange, on fait des crêpes et on joue à la coinche… Les effets s'en font vite ressentir sur le moral des troupes:

Une première tentative sur le volcan Antuco se termine à mi chemin pour cause de retour de la neige. La descente est toutefois excellente ! On termine la journée par la balade dominicale des locaux : un aller retour à la Laguna et un défilé de jouets de plage recyclés en engins de glisse en tout genre…


Retour au bercail douillet et belotte rebelotte… après demain il fera beau qu’ils disent ! En attendant on défriche les derniers sous menus de nos APN respectifs... Doisneau n'a qu'a bien se tenir!

Après une journée d’occupation diverse, agrémentée d’une petite sortie à la cascade du coin, arrive le jour tant attendu du beau temps annoncé.
Affutés comme des lames (ou pas), impatients comme des lions en cages tournants dans leurs starting blocks, le réveil sonne à 6h (au lieu de 9h30 quand il pleut !) et à 7h30 nous sommes skis au pied sous le volcan et un ciel étonnamment absent de nuage.

La victoire ne peut nous échapper, le sommet semble tout proche et nous montons à bon train sur cette neige où la pluie a dessiné par percolation de nombreux ruisseaux superficiels.



Mais voilà, c’était sans compter Eole, Venturi et consorts : 200m sous le sommet, le vent à 100 km/h nous fait faire demi tour… On aurait pu faire lÁller retour en crampons au sommet, mais force est de constater que ce n'est pas très marrant de se prendre des milliers d'aiguillons de givre à mach 1000 sur le coin de la trogne en continu...





La descente présente un peu de tout, plutot pas mal en dehors d'une immonde croute dans la partie médiane.
On quitte donc Antuco non sans se retourner sur ce bien joli volcan:

Petite anecdote mécanistique: Oliv´et Serge, pourtant tous 2 ceintures noires de soudeurs-tourneurs-fraiseurs en electromécanique diverse,t variée et vachement compliquée, ne peuvent rien quand une visse des plaquettes de freins se fait la mâle, du coup pit stop au garage du coin qui en qqs heures et pour qqs pesos nous trouveras la visse introuvable qui nous permettra de poursuivre... Karo prend la pause devant la bête...

Prochaine étape toujours plus vers le sud...















4 commentaires:

Cecile a dit…

Ouais on y croit, vous allez tout torcher maintenant ! (et pas que le pinard!). Sur l'Antuco on s'était bien fait secoué aussi. Faut aller au sud .. ou pas..

ggmamadou a dit…

bonjour les baroudeurs ,comme je vois tout va bien continuez comme cela....
pti message pour caro , c'est ok je peux lire les infos sur gmail bisouxxxx
a plus
ggmamadou

Unknown a dit…

Mmmmm, ces photos avec des fjords en bas, vous etes en Norvège en fait ???

Et la percolation, ne serait-elle pas du ruisselement ?

Une erreur grossière également : "Oliv' et Serge", ca n'existe pas. C'est soit "Jeanne et Serge", soit "Oliv' et Tom"

Bref tout ça pour dire que je lis avec plaisir et attention vos récits !

a++

MBO a dit…

Pour la percolation, c'est OLE qui m'a soufflé le terme... Ca sonnait bien je trouve... même si ça fait un peu machine à café!
Bien vu pour "Oliv' et Serge" ;-)
En même tant, imagine que Serge smatch en sautant à 5metres un ballon repris de volé (au pied) par Oliv'... Lequel patatoïdifiera le plus le ballon? that is the question...